Septième, Huitième et Neuvième Leçon
✿ Mercredi 28 Février, 05 et 12 Mars 2008 ✿
Récapitulatif de mes trois dernières leçons
Tout d'abord, je tiens à m'excuser de mon impardonnable retard. Suite à ces trois dernière semaines, j'ai fais face à quelques imprévus comme internet qui fait ses manières, le manque de temps pour aller sur internet à cause des révisions pour mes épreuves et aussi le manque de motivation. Je suis constament fatiguée et quand je rentre le soir chez moi, je n'ai pas forcément envie de me coller le nez à l'écran de mon ordinateur, et de bacler mes textes parce que je m'endors sur le clavier.
Pendant deux magnifiques jours, on m'avait confié un jeune cheval gris nommé Pépé d'enfer, fils de Hestia, la jument que j'avais monté pour ma deuxième fois aux Templiers. Du fait de son jeune âge, et pas encore très habitué à la routine d'un cheval de club, le pansage et le moment du harnachement n'étaient pas une mince affaire ! Et ce que je montre mon postérieur et que je lève ma tête quand tu me met le filet. Pas facile, mais j'y arrive. Pépé est un cheval qui déborde d'énergie, et d'une curiosité sans égale. Très joueur, il nous fait facilement tourner en bourique, mais je l'adore. Je ne sais pas pourquoi, mais depuis Indigo, j'ai des faibles pour les chevaux "difficiles".
En selle, c'est une toute autre histoire, bien qu'il ne manque pas de nous montrer son superbe carractère foufou, Pépé s'est pris d'adoration pour tenté de mettre son cavalier à terre dès que possible. Habituée déjà par les crises de folies d'Indigo, je n'avais pas trop de mal à rester en selle, et heureusement. Car pendant ces deux journées, nous avons eut une leçon de mise en selle, avec des étriers formellement interdits. Nous avons eut aussi une leçon de saut, je n'ai pas eut de problème pour le retenir, certes il ne saute pas aussi confortablement que Jappeloup, mais Pépé se révèle déjà prometteur pour les années à venir. Je suis quand même tombée une fois, mais c'était de ma faute. Je m'étais déconnectée quelques seconde pour regarder un passant, et le frippon en a profiter pour me faire une jolie ruade, par chance, la flaque d'eau était à quelques mettres plus loin.
A ma dernière leçon, c'est avec regret que je ne monte pas Pépé, c'était surment dut au temps orageux et le vent digne d'un début de tempête, que les moniteurs ont préféré le laisser à l'écurie. Mais je me console en montant un nouveau cheval: Oliver, petit cheval bai foncé et grand ami de Hestia. Après Pépé, je trouve les autres chevaux du club, doux et calme comme des agneaux. Monter Oliver, allait me permettre de me reposer un peu. Ca me faisait bizarre de monter Oliver, c'est un cheval d'assez petite taille et il est tout mince. On a pas la même sensation de sécurité qu'on ressent quand on monte un cheval plus robuste, nous avons l'impression que l'on va passer par dessus l'encolure. Cela dit, Oliver fait parti des chevaux les plus confortable pour la mise en selle, moi qui crégnait de rebondir sur ses os, je suis restée bien en selle et sentait à peine les foulées.
Sur le point de vue social, je suis enfin épanouis ! J'ai fais la connaissance d'une camarade de mon cours, Sarah. Une fille simple et très gentille. Elle m'a expliqué qu'elle était dans la même galère que moi. Elle est aux Templiers depuis Aout 2007 et encore personne n'était venu lui adresser la parole ou se lier d'amitier avec elle. C'est incroyable, les gens sont si hostiles que ça là bas ? Maintenant on s'en moque, on s'est mise ensemble et c'est très bien comme ça. Mais ce n'est pas pour autant que j'abandonne la bataille avec les autres cavalières, je continue de leur dire bonjour jusqu'à réponse réciproque et même un peu plus. J'ai aussi fais connaissance récément des deux autres cavalères qui montent avec moi, elles sont tout aussi simple et gentille. Je progresse doucement, mais surement !
En tout cas, ces nouvelles connaissances, ce dialogue qui me manquait, ont métamorphosés mon moral et je ne suis pas la seule à le dire. Je suis plus joyeuse, épanouis et sûr de moi.